mort-quatre-tombeaux-1332627-616x0 Le mort aux quatres tombeaux de Peter May

Éditions du Rouergue, 2013, 300 pages

Enzo vit à Cahors depuis quelques années. Il enseigne la biologie à l'université. Ancien médecin légiste, il a tout plaqué en Écosse pour suivre la femme qu'il aimaient, morte en couches il y a une vingtaine d'années, le laissant seul avec sa fille. Un soir de beuverie avec ses copain, il lance le pari de résoudre sept disparitions (meurtres?) mystérieuses et jamais élucidées, rassemblée dans l'ouvrage de Roger Raffin. La première affaire est le cas de Jacques Gaillard, politiciens et professeur de génie qui s'est volatilisé à Paris dix ans auparavant. La découverte d'un premier tombeau contenant le crâne de Gaillard au milieu d'objets énigmatiques va soudain le plonger au coeur de l'enquête, le mener sur la piste des autres parties du corps et celle des tueurs de Gaillard... qui vont chercher à le faire taire.

J'avais très peur d'ouvrir un autre livre de Peter May après sa trilogie écossaise, j'avais tellement aimé ces trois romans ! Mais c'est finalement avec grand plaisir que j'ai lu Le mort aux quatre tombeaux. Le livre nous semblera certes moins exotique que la trilogie, car il se passe entre Paris et Cahors, mais ça fait également plaisir de lire un livre qui sonne tellement français mais écrit par un étranger (ah oui, j'avais également peur que ce ne soit qu'un livre de plus destiné aux britanniques qui s'installent en France, mais ouf ! Pas du tout!) : Peter May connaît vraiment bien notre pays, comme il marche, nos références cultuels etc...

Ensuite, même si ce roman n'a pas la profondeur de la trilogie, je me suis laissée entraîner par l'histoire et par les personnages sympathiques (en particulier Enzo) même si j'ai parfois trouvé que les énigmes étaient trop facilement et rapidement résolues (il y avait quand mêmes des trucs entre lesquels j'aurais mis trois ans au moins pour faire le lien.) Il y a également beaucoup d'humour dans le livre, on ne saura jamais si par deux fois Enzo se fait des films, ou bien s'il était vraiment traqué, en particulier dans un Paris quand il se retrouve sur une barge remplie de sable après un saut depuis un pont !

La magie a dont encore une fois opéré car Peter May a vraiment un talent de conteur et les pages se tournent toutes seules ! J'ai une critique, si je puis me permettre... le dernier chapitre n'était pas utile... on se doutait à quoi Enzo allait occuper ses prochaines années, c'était pas la peine de nous le dire.

Et comme je n'ai peur de rien, je vais maintenant tenter la série chinoise !

"Le mort aux quatre tombeaux" de Peter MAY

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